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06/06/2009

La Cyranette de la goutte d'Or

Attention : pas d'espace avant les points et les virgules ! Revoyez la ponctuation de tout le texte : vous oubliez souvent les virgules.

 

« Samirah envoie-moi une canette »

Après une longue journée de cours je venais à peine de rentrer dans l’appartement que déjà mon grand frère Hakim m’importunait . Depuis que mon père était mort Hakim se prenait pour le chef de famille . Cela faisait trois ans que papa était parti .Il était mort d’un cancer du foie car il avait tendance à un peu trop forcé sur l’alcool . Quant à maman , elle se disait malade depuis que papa nous avait quittés. Cependant je pensais qu' avec sa maladie maman éxagerait un peu , mais je ne disais rien tout de même . Désormais je m’occupais donc un peu de tout dans la maison : je faisais et je m’occupais des tâches ménagères .[à supprimer, redondant]

«_  Samirah , elle vient cette canette ? !

_ Oui  , oui j’arrive patiente un peu ! »

J’allais donc dans le frigidaire cependant il ne restait plus de canettes .

« _ Désolée Hakim mais il ne reste plus de canettes .[trop de répétitions !]

_ Eh bien va en acheter !

_ Oh  , Seigneur qu’est-ce qui se passe ? Samirah écoute ton frère ! Ma tête me fait si mal , vite mes cachets . »

Ma mère avais dit cela comme si elle était à l ‘ agonie ce qui avait tendance à m’agacer. Je n’avais pas d’autres choix que d’obéir , alors c’est ce que je fis .

 

 

Je descendis les escaliers de l’immeuble : ils étaient couverts de poussière et dégageaient une forte odeur  d’urine . J’étais née ici , avait grandi ici et pourtant j’avais beaucoup de mal a m’habituer à ces lieux .

Je vivais dans le quatier de la Goutte d’Or . Je détestais cet endroit : les halls des bâtiments étaient remplis de caïdes qui parlaient vulgairement , les bagarres qui éclataient à toutes heures de la nuit ou même de la journée , de vieux bâtiments tagués , les policiers qui rôdaient en vous épiant comme si vous étiez du bétail , tout cela je le détestais .C’était un quartier populaire situé sur la bute de la rue Montmartre , il y avait beaucoup de diversités . Le seul endroit que je fréquentais dans ce quartier était le marché qui était rempli de couleurs chaudes qui me rappellaient mes origines marocaines , d’épices tels que la canelle , la noix de muscade , le piment rouge et enfin de convivialité . C’était la seule qualité que je voyais à ce quartier  .

Arrivée à l’épicerie, je pris ces fameuses canettes et repartis pour la maison . Sur le chemin du retour , je trainais les pieds et gardais la tête basse car je ne pouvais pas contempler le coucher du soleil qui avait des teintes orangés et rosés car de vant moi il y avait ces horribles bâtiments qui le cachait . Papa disait toujours qu'il allait nous sortir de ce quartier populaire . Mais il n'avait jamais rien fait .

En rentrant à la maison j'avais déposé les canettes , puis j'étais allée faire mes devoirs .

Je devais étudiers la «  tirade des nez » tirée de la pièce Cyrano de Bergerac  . Cette tirade était vraiment intéressante ; malgré son défaut physique qu'était son nez , Cyrano l'avait retourné a son avantage . Il avait répondu à l'attaque  de Valvert avec grâce . [Citez un peu le texte de Rostand] Souvent on me taquinait à propos de ma couleur : j'étais Marocaine et pourtant j'étais vraiment pâle comparativement à mes amies qui avaient les mêmes origines que moi . Elles , elles avaient une belle peau couleur sable et moi j'étais blanche . A chaque fois que l'on se moquait de moi je baissais la tête et j'allais dans mon coin . Puis  un instant , je m'imaginais comment répondre à toutes ces personnes qui me taquinaient . Un peu plus tard , Amina ma petite soeur de huit ans ( celle qui était la moins agaçante à la maison ) m'appela pour dîner .

 

Le lendemain ma journée fut épuisante . Notre professeur de français nous avas intérrogés sur l'étude de la tirade . Le contrôle se passa très bien étant donné que j'avais bien travaillé la veille .

Sur le chemin du retour , en arrivant au bas de mon immeuble , je vis Hamadou qui était assis sur les marches d'entrées de l'immeuble. Hamadou n'allait plus en cours . De ce fait il traînait toujours dehors , tout le monde le craignait un peu . C'est qu'il était imposant tout de même .

«  - Salut Hamadou !  »

« - Salut Samira ! Ca va pas Blanchette ? T 'es malade ? »

J'étais vexée , il dit cela avec un peu de méchanceté . Je fis ce que je faisais d'habitude j'allai dans mon coin . Je montai déjà les marches quand tout à coup je me retournai en lançant à Hamadou :

 

«  Ah ! Non ! C'est un peu court jeune homme ! On pouvait dire Ô ! Dieu ! ... bien des choses en somme ... en variant le ton , par exemple tiens : Agressif : «  Moi demoiselle si j'avais un tel teint il faudrait sur le champs que l'on me fasse des U.V » Amical : «  Mais vous devez faire peur aux gens . » Prévenant : «  Gardez-vous , votre blancheur au soleil , risque de vous faire affreusement rougir. Cavalier : «  Quoi l'ami cette Pâleur est   à la mode , au XVII ème elle aurait été plus commode agaçante : «  Est-tu sûr de ne pas être malade , à ta place j'irai chez le médeçin ! » Pédant : «  L'animal seul qu'Aristophane appelle : hippocampheléphantocalbinos dut avoir tant de pâleur sur tant de chair . » . [Modifiez cette tirade de manière à en faire des alexandrins. essayez d'ajouter au moins trois formules.]

 

J'avais laissé Hamadou seul avec son air hébété . Je n'arrivais pas à croire que je venais de le faire . Moi Samirah , j'avais répondu à Hamadou ! En rentrant dans l'appartement , à peine le seuil franchi , Hakim me prit dans ses bras et me dit qu'il était fier de moi . J'étais étonné de sa part mais heureuse tout de même . Je n'avais qu'une chose a faire : savourer ce moment .

 

 

(Victoria Dezalon et Cynthia Cazenave)

23:35 Publié dans Ecritures | Lien permanent | Commentaires (0)

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