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14/06/2009

Mythes parisiens

Paris a suscité de nombreux mythes, rêveries et fantasmes...les élèves lisent des textes qui en témoignent.

Si vous voulez savoir comment Rabelais explique l'origine du mot "Paris", écoutez... (Irina et Vincent)

Si vous voulez connaître la "ville secrète" de Julien Green, écoutez... (Maxime et Alexis)

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Si vous préférez suivre Marc Alyn "à pied, en métro, en bus et en rêve, seul moyen de locomotion vraiment écologique", c'est par ici... (Benjamin et Kérim)

Voici comment, au XVII e siècle, le poète burlesque Paul Scarron voit Paris, lieu de contrastes et d'illusions...(Ahmet et Clément)

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Ecoutez comment le passage de l'Opéra devient le théâtre d'une féérie aquatique aux yeux du surréaliste Louis Aragon (Camille Le Provost et Baptiste)


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... ou comment la rue Vivienne se transforme sous les yeux du poète maudit Lautréamont (Anaïs et Julie)

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Paris, cité millénaire et toujours mouvante, favorise les méditations sur le temps : Baudelaire y a vu un cygne mélancolique, symbole de tous les exils... (Mercédès et Victoria)

tandis que Hugo a chanté ses monuments destinés à défier l'éternité, tels l'Arc de Triomphe... (Juliette et Manon C.)

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Mais le mythe de tous les mythes parisiens, c'est bien sûr la Tour Eiffel ! "Suppositoire criblé de trous" (Husymans), "squelette disgrâcieux" (Maupassant) ? Ou sublime "bergère" veillant sur le "troupeau des ponts" de Paris (Apollinaire) ? Ecoutez ce que Blaise Cendrars en pense... (Thomas et Baptiste) 

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07/06/2009

Mille mots pour une île

 "Une île continuellement à l'ancre, ce berceau et ce coeur de Paris, où depuis des siècles vient battre tout le sang de ses artères" (Zola). Nombreux sont les écrivains qui ont chanté les mystères et les beautés de l'Ile de la cité. Laissons-nous emporter par leurs mots...

Henri_Cartier_Bresson_Ille_de_la_Cite_Paris_1952.jpg

 (L'île de la Cité par Henri Cartier Bresson, 1952)

Victor Hugo, Notre Dame de Paris, (1831).

"La Cité donc s'offrait d'abord aux yeux avec sa poupe au levant et sa proue au couchant. Tourné vers la proue, on avait devant soi un innombrable troupeau de vieux toits sur lesquels s'arrondissait largement le chevet plombé de la Sainte-Chapelle, pareil à une croupe d'éléphant chargée de sa tour. Seulement, ici, cette tour était la flèche la plus hardie, la plus ouvrée, la plus menuisée, la plus déchiquetée qui ait jamais laissé voir le ciel à travers son cône de dentelle." (pour entendre la suite, lue par Camille Richet et Léa Pannier ...podcast)

Eugène Sue, Les Mystères de Paris (1852).

"Le 13 décembre 1838, par une soirée pluvieuse et froide, un homme d’une taille athlétique, vêtu d’une mauvaise blouse, traversa le pont au Change et s’enfonça dans la Cité, dédale de rues obscures, étroites, tortueuses, qui s’étend depuis le Palais de Justice jusqu’à Notre-Dame..." (pour entendre la suite, lue par Corentin et Julien Lefèvre
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Georges Simenon, L'enterrement de Monsieur Bouvet (1950).

"Les choses prenaient leur place, comme pour une apothéose. Les tours de Notre-Dame, dans le ciel, s'entouraient d'une auréole de chaleur et, là-haut, des moineaux, figurants presque invisibles de la rue, se casaient près des gargouilles. Un train de péniches, avec un remorqueur au triangle blanc et rouge, avait traversé tout Paris et le remorqueur baissait sa cheminée pour saluer ou pour passer sous le pont Saint-louis" (pour entendre la suite, lue par Sylvaine et Pauline...
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)  

Emile Zola, L'Oeuvre (1886).

"Un après-midi, par un des derniers beaux jours de la saison, Claude avait emmené Christine, laissant le petit Jacques à la garde de la concierge, une vieille brave femme, comme ils faisaient d'ordinaire, quand ils sortaient ensemble. C'était une envie soudaine de promenade, un besoin de revoir avec elle des coins chéris autrefois, derrière lequel se cachait le vague espoir qu'elle lui porterait chance. Et ils descendirent ainsi jusqu'au pont Louis-Philippe, restèrent un quart d'heure sur le quai aux Ormes, silencieux, debout contre le parapet, à regarder en face, de l'autre côté de la Seine, le vieil hôtel du Martoy, où ils s'étaient aimés...." 

 

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