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09/06/2009

La mystérieuse femme du Louvre

Les nuits [pas de généralité : il s'agit d'une nuit particulière] au Musée du Louvre étaient quelque peu effrayantes. Les fenêtres laissaient s’introduire la lueur de la lune dans ces allées longues et sombres. Des ombres se déplaçaient, donnant un effet très sinistre à cet endroit. En avançant dans d’autres allées, il[qui ? plutôt"on"] voyait défiler les murs blancs et parsemés de tableaux dont on pouvait seulement distinguer des formes noires et le reflet de la lune sur les cadres et les vitres de protection. Le Louvre n’était pas tout à fait désert. On aperçut soudain une silhouette, de taille moyenne, qui se détachait des autres. Précédant cette mystérieuse forme, une petite lumière balayait l’espace. C’était John qui chaque nuit faisait le même parcours dans le musée muni de sa lampe torche et vêtu de son costume sombre réglementaire. John avait le crâne dégarni et sa [redondant par rapport au verbe avoir ; plutôt "une"] petite moustache noire. Son métier lui plaisait énormément. Quand il était petit, son grand-père l’emmenait souvent au Louvre afin d’observer et de prendre connaissance de l’histoire de chacune des œuvres exposées. Il connaissait quasiment tout par cœur, ce qui l’avait beaucoup aidé à entrer et y travailler [lourd]. John s’appliquait a son travail.

Mais il avait une préférence pour un tableau très connu qu'il aimait beaucoup. Quand il passait devant, il se sentait contraint d'y rester au moins un quart d'heure. John le fixait sans même cligner des yeux. C'était le tableau d'une femme assise, le teint terne, l'air timide, un petit sourir au coin de la bouche [plutôt "sourire en coin"]. Le peintre avait seulement peint son visage et son buste. Dans ce tableau tout était sombre, hormis cette belle femme qui était mise en valeur par des couleurs plus claires. Si John se sentait contraint de rester devant cette femme [répétition] si mystérieuse, c'était parce qu'elle le suivait partout du regard et qu'il trouvait belle voir même magnifique. Elle avait un visage si parfait que l'on aurait dit celui d'une sainte. Ce sourire, sur ses lèvres était comme adressé a John. Il était heureux et cela lui donnait l'impression qu'elle l'était aussi, avec un air un peu timide tout comme lui. Quelquefois il lui parlait comme si elle était présente. Cela lui faisait un bien inexplicable car il n'avait personne a qui se confier. John était célibataire, il était fils unique et il n'avait pas beaucoup d'amis. Il arrivait seulement à parler avec cette femme car son physique puis ce su'il ressentait a travers l'expression de son regard et son sourire lui donnait confiance. Il se sentait libre de parler et d'exprimer tous ces sentiments. John était tellement subjuqué par la beauté de la femme mystérieuse qu'il en était tombé amoureux.

Une nuit il s'était assoupi sur un fauteuil, il rêvait. Il se réveilla car quelqu'un l'appelait. Il regarda autour de lui... personne ne se montrait. Les lumières éclairaient et mettaient en valeur le tableau enface de lui, et lui fit remarquer que c'était elle, La Femme Mystérieuse. C'était elle qui lui adressait la parole. Il se leva et se mit en face d'elle. Quelques centimètres seulement séparaient leurs visages. Aucun mot ne vint à la bouche de John. La femme mystérieuse et pourtant timide fit le premier pas. Elle lui tendait la main. Le tableau sur son mur ne semblait plus en être un. Il ressemblait davantage à une porte, une porte qui menait au paradis car une forte lumière en jaillissait. Elle s'était ouverte a sa taille. C'était une belle porte de l'époque. John commençait à lui toucher la main quand tout à coup il se retrouva dans un endroit magnifique, jamais il n'aurait pu imaginer cela. Un paysage de nature exceptionnelle, de l'herbe parsemé de fleurs d'une multitude de couleurs. A quelque mètres seulement une petite chaumière qui avait l'air d'être très bien entretenu. C'était certainement là ou elle vivait. Un grand soleil illuminait le paysage. John ne trouvait aucun mot pour le décrire. Il se demandait même s'il ne rêvait pas. Il aurait rêvé d'être passé par le tableau et retrouvait l'amour de sa vie avec qui il passait de magnifiques, inoubliables et agréables moments, le plus beau moment de sa vie. [à supprimer, vous suggérez que c'est un rêve, il faut laisser l'ambiguïté] Ils se promenaient tout les deux. John pouvait enfin avoir un contact physique avec elle. Il pouvait toucher, ses mains, ses épaules, sa nuque et peut être plus tard pourrait-il toucher ses lèvres ? La mystérieuse femme lui souriait afin de lui montrer que cela lui plaisait, elle se blottit contre lui. John pouvait désormais lui parler librement pendant des heures pour la combler de paroles douces et uniques. Il l’aimait tant. Ce rêve était la plus belle chose de sa vie. Il vivait ce qu’il avait toujours souhaité. Ce souhait qui était celui de passer la fin de sa vie aux côtés de la mystérieuse femme. [allégez un peu, n'en rajoute pas trop]

Le lendemain matin le musée du Louvre ouvrait ces portes. Le directeur remarqua alors que John, qui était si ponctuel, manquait à l’appel. Tous les visiteurs entraient dans le Louvre. Des personnes qui étaient déjà venues précédemment remarquaient [il faut un passé simple] dans le tableau quelque chose d’étrange. Ces personnes avaient appelé [il faut un passé simple] un guide afin de leur confirmer qu’ils ne rêvaient pas. Ils apercevaient, dans le tableau de La Joconde, un nouveau personnage dissimulé dans un coin sombre du tableau : un homme de taille moyenne, les cheveux bruns, le crâne dégarni, une petite moustache noire, vêtu d'un discret pourpoint sombre [pour montrer que John a basculé au XVI e siècle].

(Lou Macquart et Baptiste Michaud)

18:37 Publié dans Ecritures | Lien permanent | Commentaires (0)

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